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Data-quality - Qualifiez votre liste d'adresses email et améliorez votre délivrabilité.

Validation vs vérification d’emails

Les campagnes d’emailing ne se mesurent pas qu’en taux d’ouverture : chaque rebond dur pèse sur votre réputation d’expéditeur et alerte les FAI dès que la barre des 2 % est franchie. Au-delà de l’image ternie, ces bounces font aussi chuter la délivrabilité globale, comme le rappellent les études spécialisées sur le sujet. Depuis février 2024, Gmail et Google Workspace exigent en outre que les expéditeurs authentifient strictement leurs domaines et limitent les plaintes spam, sous peine de blocage automatique. L’enjeu financier n’est pas neutre : entre la bande passante et les frais d’agence, une PME consacre en moyenne 2 500 € par mois à l’envoi d’emails — budget en partie gaspillé si la liste regorge d’adresses invalides. Selon les benchmarks du secteur, un secteur B2B performant atteint 31 % d’ouvertures, mais ce score s’effondre lorsque la réputation est entachée par trop d’adresses invalides. Pire : sans nettoyage, vous exposez vos IP à des spam-traps — ces fausses boîtes déployées pour piéger les expéditeurs négligents — et risquez le blacklistage définitif. Tout commence donc par distinguer deux opérations souvent confondues : la validation (contrôle de la syntaxe et des enregistrements DNS) et la vérification (confirmation en temps réel que la boîte existe et accepte les messages).

Les bases de la validation d’emails : filtrer les fautes avant qu’elles ne deviennent des bounces

Vous avez peut-être déjà corrigé un @gmial.com entré à la hâte ; c’est l’exemple parfait de l’erreur qu’une validation côté formulaire aurait dû bloquer avant d’atterrir dans votre base. La validation consiste à vérifier l’adresse avant toute tentative d’envoi, en s’appuyant sur trois piliers techniques : la syntaxe, le domaine et les enregistrements MX.

A) LA SYNTAXE : RESPECTER LA GRAMMAIRE DU PROTOCOLE

Le format officiel d’une adresse email est défini par la RFC 5322 ; il impose notamment la présence d’un unique symbole @, des caractères alphanumériques autorisés et une longueur maximale de 254 octets. Un simple parser ou une expression régulière conforme bloque déjà 90 % des erreurs tapées à la main.

B) LE DOMAINE : EXISTE-T-IL VRAIMENT ?

Valider la syntaxe ne suffit pas ; il faut encore s’assurer que le domaine après @ est enregistré. Un lookup DNS interroge l’ICANN pour confirmer que le nom de domaine existe toujours. C’est une étape incontournable depuis la prolifération des nouveaux gTLD (.shop, .agency…) : un domaine expiré vous garantit un rebond dur.

C) LES ENREGISTREMENTS MX : LA PORTE D’ENTRÉE DU COURRIEL

Même si le domaine est actif, rien ne prouve qu’il accepte des emails. L’enregistrement MX (Mail Exchange) indique quel serveur réceptionne le courrier pour ce domaine. L’absence de MX — ou un MX mal configuré — déclenche un NPAI immédiat (Non Parvenu À l’Issu) et nuit à votre réputation d’expéditeur. Certains validateurs poussent plus loin en testant la disponibilité TLS du MX pour détecter les serveurs obsolètes.

D) TYPOS, ALIAS ET ADRESSES JETABLES : LE NETTOYAGE FIN

Les fautes de frappe sur les domaines grand public représentent encore 17 % des rebonds B2C selon Mailreach. Outre les classiques @hotmial.com, les validateurs détectent :

  • Alias à risque : @noreply@ saisis par erreur.
  • Adresses temporaires issues de services d’emails jetables, souvent utilisées pour contourner les paywalls.
  • Comptes inactifs qui n’ont pas ouvert de message depuis plus de 12 mois, précurseurs de futur hard-bounce.
  • Typos récents sur les nouveaux gTLD, moins visibles pour l’utilisateur : .corm au lieu de .com.

Corriger une faute à la volée semble anodin, mais envoyer une confirmation de commande au mauvais destinataire peut dévoiler des données sensibles.

E) POURQUOI VALIDER ? LES BÉNÉFICES IMMÉDIATS

  1. Expérience utilisateur fluide : un message d’erreur instantané évite la frustration d’un lien d’activation qui n’arrive jamais.
  2. Réputation préservée : chaque adresse invalide retirée est un hard-bounce de moins sur vos statistiques, donc un point gagné sur votre score de délivrabilité.
  3. Gain opérationnel : moins de tickets « je n’ai pas reçu mon email », moins de nettoyage manuel par les équipes support.
  4. Ready-to-use dans CleanMyList : notre API renvoie un score syntax+MX dès la soumission du formulaire, et la plateforme Ediware applique déjà ces filtres sur les imports CSV pour écarter les NPAI avant l’envoi.

Les contrôles syntaxiques ne suffisent pas : pour garantir qu’un message atteindra bien une boîte active, il faut vérifier l’adresse, c’est-à-dire dialoguer avec le serveur du destinataire, détecter les pièges (spam-traps, adresses rôles, domaines catch-all) et mesurer en continu la santé de votre liste. Cette étape devient critique depuis que Gmail et Yahoo bloquent les expéditeurs dont le taux de plaintes dépasse 0,3 % ou dont les rebonds restent élevés ; à l’inverse, une liste régulièrement vérifiée réduit les hard-bounces, accroît l’inbox placement et fait gagner jusqu’à 15 % d’ouvertures supplémentaires tout en épargnant les frais d’envoi sur des adresses fantômes.

La vérification d’emails, étape suivante

3.1 QUE SE PASSE-T-IL PENDANT UNE VÉRIFICATION ?

  1. Ping SMTP (VRFY / RCPT TO) – Le vérificateur ouvre une session avec le serveur MX et simule l’envoi jusqu’à l’étape RCPT TO ; si le serveur accepte la commande, la boîte est réputée existante.
  2. Analyse du code retour – Certains serveurs répondent par une erreur 550 lorsqu’ils ne reconnaissent pas l’utilisateur ; d’autres, configurés en catch-all, renvoient 250 même pour une boîte fictive.
  3. Détection des filtres – Les outils sérieux identifient les domaines jetables connus, les alias @noreply ou les adresses rôle (sales@, info@) souvent sources de plaintes spam.

3.2 POURQUOI LA VÉRIFICATION EST DÉSORMAIS INCONTOURNABLE ?

  • Tolérance zéro des FAI : depuis février 2024, Gmail exige une authentification stricte (SPF, DKIM, DMARC) et surveille que le taux de plaintes reste sous 0,3 % ; un pic de hard-bounces suffit à plomber votre réputation et déclencher un blocage automatique.
  • Protection de la délivrabilité : chaque hard-bounce détériore le score d’expéditeur ; au-delà d’un seuil d’environ 2 % sur une campagne, les messages finissent en quarantaine ou en spam.
  • ROI immédiat : nettoyer une base permet de supprimer en moyenne 22 % d’adresses inactives et de gagner 5 à 15 % d’ouvertures, tout en économisant les coûts d’envoi inutiles.

3.3 LIMITES ET BONNES PRATIQUES

  • Catch-all et “accept-all” : si le domaine répond toujours 250, seul le suivi comportemental (ouverture, clic) permettra de repérer les fausses boîtes ; classez ces adresses comme risque moyen et segmentez-les.
  • Respect du protocole : pour éviter d’être perçu comme un bot malveillant, limitez la fréquence des pings SMTP et appliquez un délai de 250–500 ms entre chaque test.
  • Double vérification périodique : les adresses valides aujourd’hui peuvent expirer demain ; planifiez un contrôle complet tous les six mois ou avant chaque campagne critique.

Voici la suite de l’article : des repères concrets pour choisir entre validation et vérification, un workflow type, les gains mesurables et, enfin, la façon dont CleanMyList s’intègre dans cette mécanique.

Résumé de ce qui suit

Validation = contrôle de forme (syntaxe, domaine, MX) ; vérification = preuve de vie (ping SMTP, détection spam-trap, catch-all). Les deux étapes sont complémentaires : la première protège vos formulaires, la seconde votre délivrabilité. Un workflow combiné réduit les hard-bounces en-deçà du seuil critique de 2 % et peut ajouter 5 à 15 points d’ouverture tout en économisant 20 à 30 % de budget d’envoi.

Validation vs vérification : tableau comparatif et cas d’usage

CritèreValidationVérification
ProfondeurSyntaxe, existence du domaine, MXDialogue SMTP, détection catch-all, spam-trap, adresses rôle
Moment idéalÀ la saisie ou lors de l’importAvant chaque campagne ou nettoyage périodique
Risques couvertsTypos, domaines expirésHard-bounces, plaintes, blacklists
Indicateur cléTaux d’erreur de saisieTaux de rebond dur (doit rester < 2 %)
OutilsRegex, DNS lookupOutil de vérification (API ou batch)
Quand l’utiliser seul ?Formulaire B2C à fort traficBase historique > 6 mois sans campagne

Les spécialistes estiment qu’environ 17 % des adresses saisies sur des sites B2C contiennent une erreur de frappe courante (@gmial.com@hotmial.com, etc.). À l’inverse, jusqu’à 30 % d’une base inactive depuis un an devient invalide pour cause de boîtes supprimées ; seule la vérification les repère.

Quels outils et quelles étapes pour un workflow complet ?

5.1 API TEMPS RÉEL

  • Validation en ligne dès la saisie, via une expression régulière conforme RFC 5322 et un double appel DNS (A + MX).
  • Réponse en ≤ 300 ms pour ne pas pénaliser l’expérience utilisateur.

5.2 TRAITEMENT BATCH

  • Vérification sur la base existante : liste CSV importée dans CleanMyList ou via endpoint /bulk ; la plateforme ouvre une session SMTP et classe chaque adresse deliverable / undeliverable / risky.

5.3 SEGMENTATION POST-VÉRIFICATION

  • Adresses risky (catch-all, rôle) : relance avec contenu textuel léger.
  • Adresses invalides : suppression automatique ou tentative de retarget multicanal.

Un tel flux respecte les nouvelles exigences Gmail / Yahoo (plaintes < 0,3 %, rebonds < 2 %) entrées en vigueur en février 2024.

Quand faut-il valider, vérifier… ou les deux ?

ScénarioValiderVérifierFréquence recommandée
Inscription SaaS Freemium✔︎↻ au bout de 6 moisTemps réel + semestriel
Newsletter B2B mensuelle✔︎✔︎Liste complète avant chaque campagne
Base e-commerce > 100 k contacts✔︎✔︎Liste complète trimestrielle
Lead magnets à fort volume✔︎OptionnelValidation seule suffit si nurturing rapide

Les gains mesurables

  • Réduction des hard-bounces :en dessous de 2% en moyenne.
  • Hausse de l’ouverture : +12,8 points en moyenne après nettoyage.
  • ROI : jusqu’à 20 % d’économie sur les volumes envoyés et +15 % de revenus e-mail grâce à une liste plus engagée.
  • Engagement : segmentation + nettoyage ont porté le taux de clics de 0 à 3 %.

Focus produit : comment CleanMyList simplifie la mécanique

  1. Checker email en temps réel : widget JS ou appel API /validate.
  2. Bulk verification : import CSV ou connexion SaaS via Zapier/Make.
  3. Tableau de bord : score d’hygiène, suivi des plaintes et téléchargements suppression-ready.
  4. Tarification dégressive : paiement à l’adresse traitée, aucune expiration de crédit.

Grâce à l’intégration native dans la plateforme Ediware, un import manuel déclenche automatiquement la validation MX + syntax ; lancer la vérification complète se fait en un clic avant chaque campagne.

Conclusion – passer d’un réflexe ponctuel à une routine d’hygiène

Un fichier clients n’est jamais figé : chaque semaine, des boîtes ferment, d’autres deviennent spam-traps. Installer une double barrière validation + vérification transforme votre délivrabilité en avantage concurrentiel ; c’est l’écart entre des campagnes qui persistent en boîte de réception et celles qui finissent noyées dans l’onglet spam. En appliquant ce duo en continu – et non comme un simple chantier ponctuel – vous protégerez votre réputation d’expéditeur, économiserez des milliers d’euros chaque année et, surtout, ferez atterrir vos messages là où ils comptent : dans la boîte de vos vrais prospects.

Pour tester la différence, chargez dès aujourd’hui une liste échantillon dans CleanMyList ; le diagnostic est gratuit et vous verrez en quelques minutes le pourcentage d’adresses prêtes à délivrer… ou à supprimer.

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